Plus rien n'apaise le feu De la glace mordante et cet air qui rongent mes yeux et ma gorge brulante.
Ô mes dieux, mes éléments, je vais m'endormir dans vos bras aimants, le froid me gagne, m'étreint, laissez moi me glisser dans vos bras d'airain.
J'ai ce vide qui emplie mon ventre, Et la douleur qui ceint mes reins, De cette eau qui me manque, de cette force pour manger mon pain.
Ô mes dieux, mes vénérés, Si vous vouliez, cette fois encore me pardonner , Je suis de pierre, je suis terrée, Laissez moi partir, dans vos bras, cajolée.
Et j'attends, le temps qui goutte, Et rien n'y fait, ma nuit ne viendra pas. Idiote, pourquoi cherches tu à reprendre la route, quel espoir ravive encore dans tes prunelles cet éclat ?
Ô... vous les lointains, mes déités Entendez ma supplique à peine murmurée Bien souvent la ferveur m'a manquée, Mais prie-t-on ses icônes quand rien n'est à sauver ?
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