L'herbe rase et la lande verdoyante, Prête à rêver à l'idée tentante, De la paix tant attendue, Et ces féaux à jamais vaincus.
On eu pu croire les querelles étouffées, Et l'esprit d'union revenue dans la communauté. On eu pu croire aux lendemains qui chantent, Et l'esprit soudé perdurant après la tourmente.
Las ! L'ennemi des îlots n'est autre que le sot. Celui qui se délecte dans sa gloire à venir, Et dont le passé de sa médiocrité transpire.
L'ennemi des îlots est convaincu de sa grandeur, De lui même il croit déjà avoir donné le meilleur, Et déjà vaincu, bouffi par son mépris, l'idiot.
Aventuriers prenez garde... La sueur et la peine forge les torrents sereins, N'oubliez pas que seul vous n'êtes rien, Votre gloire illusoire finira comme l'hiver, Un vieux souvenirs qui ne nourrit pas l'arbre vert.
|